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vendredi 30 juin 2006

France inter, RIP

Je prends en cours l'émission de Daniel Mermet qui est, aujourd'hui, une fronde des animateurs de France Inter contre la direction et la grille des programmes prévue pour la rentrée. Je n'ai pas encore vu de version définitive de la nouvelle grille mais il est certain que l'esprit France Inter risque d'en être marqué àvif. Arrivée (retour) de Fogiel, fin de Charivari et d'Eclectik, déplacement àune heure indue de Là-bas si j'y suis et surtout, surtout, départ de Macha Béranger, Bernard Lenoir, Alain Rey, semi-évincement de Stéphane Paoli...

Alors d'accord, je ne suis pas contre un petit coup de neuf mais j'ai vraiment l'impression que les nouveaux programmes font la part belle aux talk-shows, émissions de divertissement, chroniqueurs au lieu de reportages et grands reportages, des émissions qui appuient làoù ça fait mal, qui ne prennent pas l'auditeur pour des imbéciles et ne cherchent pas àtout pris àvendre des choses.

Car France inter, pour moi, c'est une histoire de famille ; j'ai été élevé avec, elle m'a accompagné pendant ma scolarité, elle m'a fait du bien au moral pendant ma prépa, elle m'a abandonné pendant un an àGrignon (pas d'émetteur !!) puis m'a reprise dans sa folle danse des ondes àParis et enfin ici, àSaint-Louis. France inter ce sont des voix, une familiarité distante qui fait de ces animateurs des membres de ma famille àpart entière : Bernard Lenoir, Louis Bozon, Frédéric Lodéon, Denis Cheissoux, Julien Delli Fiori, Kriss, Jérôme Garcin, Patricia Martin, Jean-Louis Foulquier, Philippe Meyer, Marie-Pierre Planchon, Claude Villers. Avec une programmation musicale magique ! Et dans le passé, France inter nous a offert le feuilleton Le Perroquet des Batignolles de Tardi et Boujut, l'émission L'Oreille en coin ou Desproges àtrois reprises avec Le Luron de midi, Le Tribunal des flagrants délires et les Chroniques de la haine ordinaire. Il y eut également la rediffusion des Maîtres du mystère. Je me souviens encore de voyages en voiture avec mes parents, moi tout petit àl'arrière, àécouter des personnages toujours éloquents et disserts dans Radioscopie puis Figures de proue de Jacques Chancel. Ou encore des dimanche soirs marqués par Le masque et la plume, signe de la reprise de l'école le lendemain matin. Et des milliers de foyers français partagent ces souvenirs.

Alors forcément, je suis triste de savoir qu'on ne pourra plus "écouter la différence". Je me sens trahi ; peut-être est-ce trop fort, mais c'est aussi la force d'inter, ses auditeurs fidèles et engagés. Du coup, moi qui prends de plus en plus de plaisir avec France culture, je risque bien de faire mon deuil et remplacer pour de bon le rouge par le violet...

mardi 27 juin 2006

Le match

Les commentaires de Jacques Vendroux dans l'oreille, l'image vue àdistance depuis l'autre côté du carrefour, je suis le match de l'équipe de France... Et pour le but de Ribéry, v'làles clients qui sortent dans la rue ! Chouette ambiance àSaint-Louis ce soir.

But de Ribéry !!

samedi 24 juin 2006

Yann Kersalé àBonn

Très bel article dans Le Monde 2 d'aujourd'hui sur l'artiste éclairagiste Yann Kersalé, compagnon de route de Jean Nouvel, qui vient de réaliser la mise en lumière du Musée du Quai Branly. Et moi de réaliser que c'est lui qui est àl'origine de la tour Deutsche Post àBonn, en Allemagne, dont les "couleurs des stores et éclairages programmés modifient toute la nuit la façade". Effectivement, c'est une curiosité locale, d'où ces photos que j'avais prises en août 2003...

 Eclairage par Yann Kersalé Eclairage par Yann Kersalé

 Eclairage par Yann Kersalé Eclairage par Yann Kersalé

mardi 20 juin 2006

Week-end champêtre

Dur de reprendre le travail après ce week-end prolongé (en partie pour cause d'éloignement ferroviaire) àSte Christine-en-Vendée. Cadre magnifique, amis au grand cœur : comment ne pas goûter ces plaisir simples (accompagnés de quelques verres de breuvage goûteux, cela va de soi...) ?

Manpower

Les photos parlent toutes seules...

Trampoline

Ballade

Bateau àchaîne

jeudi 15 juin 2006

Art Basel

Sympathique ballade àla foire annuelle d'art de Bâle, Art Basel. De nombreuses galeries, fameuses et moins fameuses, se bousculant pour présenter (vendre !) leurs tableaux, photos, sculptures, vidéos, installations et autres élucubrations de l'art moderne. Mais c'est surtout l'occasion de voir des œuvres qui ne sont pas dans les musées et se retrouveront presqu'immanquablement dans des collections privées...

Surprise d'abord de voir des Picasso, Klimt, Schiele, Klee, Magritte et autres peintres statufiés : ils ne sont pas tous déjàpris ! Les Calder et Rothko non plus. Puis vient le plaisir de découvrir les productions récentes de Sol Lewitt (2005-2006) qui a délaissé les cubes pour les lignes et de Takeshi Murakami (2006) qui intègre son kawaï dans une ambiance sombre référant explicitement àHiroshima et Nagasaki. Autant d'œuvres qui n'atteindront les musées que dans quelques années. Quelques grands classiques de l'art contemporain (Bernard Frize, trop peu de pièces àmon goût :-( ) cohabitent avec des pièces plus inattendues comme des photos anciennes de Dane Arbus ou des collages de Prévert. (La photo, d'ailleurs, qui n'est pas du tout laissée pour compte, puisqu'on trouve pêle-mêle Man Ray, Brassaï, Dora Maar en passant par des anonymes du début du XXe siècle.) Enfin, il y a aussi des pièces impossible àmettre dans son mon appartement, comme les sculptures de Jeff Koons, de Claes Oldenburg ou un bronze de Barry Flanagan ! Bon, si j'avais craqué pour quelque chose, ça aurait été le Murakami ou un Sol Lewitt... Ou ces quatre magnifiques portraits des Beatles par Richard Avedon (1967), qui dégagent un mystère insondable. On peut rêver :-)

Intéressant aussi de voir le look de certains visiteurs. Mais bon, le milieu de l'art se regarde un peu le nombril... et vas-y que je te sers un cognac pendant qu'on parle du nouvel artiste-que-j'expose-à-New-York-après-l'avoir-découvert-au-vernissage-d'un-ami-à-Tokyo ou que je fume le cigare en évoquant la nouvelle-œuvre-contestataire-d'un-artiste-critique-de-la-société-de-consommation !

Quelques regrets ? Je n'ai pas vu de Kader Attia ou Annette Messager...

mercredi 14 juin 2006

Cheek to Cheek

Dans la lignée de mon billet sur "Moses Supposes", et ànouveau via tapnews, voici une nouvelle vidéo. Il s'agit de la magnifique chorégraphie "Cheek to Cheek" par Fred Astaire et Ginger Rogers, sur une chanson d'Irving Berlin. On retiendra l'Astaire attitude, la robe de Rogers, et les décors majestueux avec une caméra qui n'hésite pas às'éloigner et àlaisser ainsi notre couple virevolter en toute intimité. Il s'agit en effet d'une scène de révélation, les caractères qu'ils croyaient opposés se rencontrent enfin, l'amour qu'ils pensaient impossible ne l'est finalement pas (du vrai vaudeville !) et Astaire peut laisser libre cours àsa parade amoureuse et son chant flatteur.

Heaven, I'm in heaven
And my heart beats so that I can hardly speak
And I seem to find the happiness I seek
When we're out together dancing cheek to cheek...

A noter qu'on entend également cette chanson dans Le Patient anglais, et j'avoue dans un élan de honte et d'humilité que c'est làque je l'ai découverte, avant de voir son film originel Top Hat (en français, Le danseur du dessus, àcause de cette scène de la première rencontre entre Astaire et Rogers)...

samedi 10 juin 2006

Start worshipping the French!

 USA Today, May 19

Une excellente publicité lue dans USA Today le 19 mai dernier, contre le Da Vinci Code, financée par le Séminaire théologique de Westminster... Ou comment tirer profit du dégoût des Américains pour la France et les Français pour les éloigner du livre du Dan Brown ! C'est ironiquement drôle vu depuis ce côté-ci de l'Atlantique, et montre surtout comment aux États-Unis tout commence et tout finit par la publicité et le marketing...

samedi 3 juin 2006

Duet en labo photo

Allez, je me lance dans les "Regards croisés" façon Contrechamp...

Audrey Hepburn et Fred Astaire dans Funny Face (1956), scène culte (au moins pour moi), touchante par sa drôlerie, sa grâce et sa musicalité. Et qui doit beaucoup àson décor de labo photo.

Six Feet Under, saison 4, épisode 10 (2004). Très belle scène entre Claire Fischer (jouée par Lauren Ambrose) et Billy Chenowith (Jeremy Sisto).

vendredi 2 juin 2006

Content !

Première publication d'importance ce mois-ci dans La Recherche, numéro 398. Youpi !

C'est d'abord une satisfaction personnelle de penser que la cartographie de brevets (ou "patent mapping") peut intéresser des lecteurs curieux et que j'ai peut être réussi àrendre le sujet attrayant. C'est aussi une expérience intéressante d'écriture pour un public très varié, et la collaboration avec le journaliste scientifique responsable de la rubrique m'a appris àrelativiser la rigueur et l'aridité scientifiques pour se mettre àla portée de tous !!

En conclusion : achetez (5,90 €, disponible en kiosque) et lisez, vous saurez àquoi je passe mes journées !! ;-)