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mercredi 29 juin 2005

Iconographie de la Guerre des mondes

Profitons de la sortie au cinéma (aujourd'hui même) de La Guerre des mondes pour parler un peu de cette oeuvre majestueuse et surtout de son univers iconographique. La vision des tripodes envahissant la Terre a toujours inspiré les illustrateurs et cinéastes ; on peut trouver chez le Dr Zeus une impressionnante collection de toutes ces visions (voir surtout son regroupement par thème).

Je retiens notamment la couverture d'Edward Gorey (qu'on devrait ne plus avoir àprésenter) et ses illustrations intérieures, sobre mais efficaces :

Mais comme le rappelle la revue Le Boudoir des gorgones dans son dernier numéro, Alvim Corrêa est sans doute l'illustrateur (brésilien) qui a le plus laissé son empreinte sur cette oeuvre :

Enfin, du côté de l'Europe et de la BD franco-belge, citons les travaux de E.P. Jacobs et Enki Bilal (eh oui !), très conformes àleur talent respectif :

Codage et recherche d'information

Mon billet d'hier a fait naître chez moi une réflexion... J'y abordais la question de la recherche d'information autre que du texte, notamment la musique et les molécules chimiques. En fait, dans tous les cas, cela revient àse ramener àun système de codage qui rende possible la recherche. Souvenons-nous, il y a quelques années, avant l'apparition de l'ordinateur, les recherches étaient effectuées avec des cartes perforées, le codage étant basé sur l'absence/présence de trous et leurs emplacements :

Mais pourquoi ne pas conserver le codage original de la musique en notes ou des molécules en structures topologiques ? Parce que ce ne sont pas des systèmes de codage mais des représentations ; comment rechercher une structure comme celle-ci ?

Alors qu'avec le codage de Derwent, cela donne quelque chose comme

D621 H541 H602 J171 M412 M511 M520 etc.

Idem pour les partitions de musique qui peuvent être converties par le code de Parsons en "*DUUDUDDUDU".

Bon. Mais c'est làque je sèche : pourquoi les systèmes de codage utilisés actuellement avec l'informatique sont-ils àbase de chiffres et lettres ? Deux questions :

  • L'informatique fonctionne selon un système binaire ; quelle est la couche entre les instructions binaires 0/1 et les caractères (lettres, chiffres etc.) ?
  • Pourquoi coder àbase de chiffres arabes et de lettres romaines ? Parce que c'est le système le plus répandu et "naturel" ou pour une raison plus valable ? Et dès lors, pourrait-on envisager un codage àbase de caractères Unicode exotiques, comme ・⊕ ı ༃ auxquels on attribuerait un ordre pour pouvoir les ranger, comparer etc. ?

Je fais appel àvotre sagacité...

mardi 28 juin 2005

Moteur de recherche de musique

Via Kesako, je découvre Musipedia, un projet collaboratif d'archivage de musiques àla sauce Wikipédia (mais non affilié). On y trouve par exemple La Truite de Schubert ou Like a Virgin de Madonna (!!).

Mais le plus formidable, c'est que le tout est équipé d'un moteur de recherche... de musique ! Eh oui, le code de Parsons est un ingénieux système qui vous permet de rechercher des phrases musicales. Je trouve ça génial d'avoir mis au point des systèmes pour chercher autre chose que du texte : de la musique, des formules chimiques, des séquences ADN etc. J'ai beau faire un peu partie de cette branche désormais, je ne cesserai jamais d'être impressionné... Et tant mieux !! :-)

vendredi 24 juin 2005

Charade pour pas un rond !!

Via Iokanaan, je découvre que Charade, le magnifique film de Stanley Donen avec Audrey Hepburn et Cary Grant (1963) peut être téléchargé librement sur l'Internet Archive.

Librement ? Oui ! Ce film n'est pas protégé par le copyright car la mention n'avait pas été ajoutée àtemps àla copie distribuée !! Ca, c'est un des bons côtés du copyright ;-)

Vous savez donc quoi faire ce week-end...

Un nouveau site pour l'INA P-G !!

Via oré, je découvre que mon école (enfin, notre école) a un nouveau site web. J'avoue que làje suis impressionné parce que nous avons toujours eu ànous plaindre de la faible implication de l'INA P-G dans les technologies de l'information et dans une démarche de plus grande visibilité. Or, le site web précédent était une horreur sans nom et s'était même déjàfait pirater. Désormais, c'est une véritable révolution qui nous est offerte avec ce nouveau portail enfin clair, beau et navigable (même si ce n'est pas trop valide...) Et cerise sur la gâteau, le tout est géré avec Spip, logiciel libre de gestion de contenus, ce qui garantit la pérennité et la possibilité d'intervenir plus facilement sur le contenu du site... Et avec Spip vient le plan du site, plus de documents en pdf, un moteur de recherche et normalement un flux RSS.

Concernant le contenu, nous sommes gâtés avec les actualités scientifiques, la Lettre de la Direction Scientifique et enfin une rubrique actualités, une revue de presse et de belles promesses comme un fond iconographique !! Reste àcompléter certaines rubriques et mettre en ligne la version anglaise...

Bravo, donc !!

vendredi 17 juin 2005

Baraminologie et créationnisme

Dans l'arbre du vivant, on connaissait les holothurides, les monotrèmes ou encore les polychètes. Mais voilàque maintenant il faudrait faire avec les holobaramins, les monobaramins, les apobaramins et les polybaramins. Est-ce une nouvelle percée de la phylogénie ? Non, une extravagance de plus des créationnistes. Et ça fait sacrément peur !!

Certes, le créationnisme n'est pas nouveau et on sait les ravages qu'il cause dans l'éducation américaine où il s'impose petit àpetit comme une alternative égale àla théorie de l'évolution (Phersu s'en fait l'écho régulièrement). Mais moi qui ai toujours pensé que la liberté d'expression est la plus importante des libertés, je regardais ceci de loin, circonspect mais pas forcément choqué.

Or voilàque désormais, comme l'affirme Daniel Kaplan :

De site en blogs, se répondant les uns aux autres, les créationnistes ont constitué un univers de communication autonome, accessible, qui présente toutes les apparences du sérieux. Plus, en faisant preuve d’énergie et de subtilité, ils parviennent sans trop de mal àcoloniser certains lieux d’échange et de construction collective. Dans sa version anglaise, Wikipedia, dont la synthèse d’Arnaud Klein et Jean-Michel Cornu analyse les modes collectifs de fonctionnement et de validation, n’échappe pas totalement àcet “entrisme". On y compte pas moins de quatre entrées sur l’évolutionnisme, l’évolution, le créationnisme et la “controverse création-évolution”, dont plusieurs sont des modèles d’équilibre et de “neutralité” qui, en présentant de fait la théorie de l’évolution et sa négation àparité, doivent réjouir les militants de l’Intelligent Design. Bien malin qui saura, après lecture, démêler le vrai du faux, la démonstration scientifique de la croyance religieuse.

mardi 14 juin 2005

Parodies

Pour ceux qui s'emmerdent chez eux, au boulot ou en stage (ce qui n'est pas mon cas, mais bon...), Wikipedia est toujours un bon moyen de s'occuper. Mais il y a encore mieux : Uncyclopedia, découvert grâce àPhersu. Enfin une vraie encyclopédie éditable sans censure, où l'on peut s'en donner àcoeur joie ; il n'y a qu'àlire les articles sur Michael Jackson (c'est d'actualité) ou Les opérations àcoeur ouvert pour les nuls, c'est vraiment du délire, du pur nonsense... On se dit qu'il y a des génies parmi les participants, des vrais descendants des Monty Python !! On trouve même un jeu de rôle, Zork.

Pour plus de parodies, c'est ici (sur la vraie Wikipédia cette fois), avec notamment un lien vers Da Vinci Code in Australia ! Ah la la...

vendredi 10 juin 2005

When nature loves...

"Let's Do It, Let's Fall In Love" écrit par Cole Porter, chanté par Vivienne Rolland dans la comédie musicale Paris (1928) :

Birds do it, bees do it
Even educated fleas do it
Let's do it, let's fall in love. [...]

"He Loves And She loves" écrit par George Gerschwin, chanté par Fred Astaire dans Funny Face (1957) :

Birds love
And bees love
And whispering trees love
And that's what
We both should do. [...]

Ah, quand la comédie musicale s'empare d'un thème classique, l'amour dans la nature comme modèle pour l'amour entre un homme et une femme :-) Tiens, ça doit être l'arrivée de l'été, je ne sais pas ce que j'ai moi, mais je me sens tout... Brrr... :-)

mercredi 8 juin 2005

Blogs et wikis pour chercheurs

Je suis sûr que de nombreux lecteurs vont être intéressés par cet article (malheureusement pas en libre accès) qui étudie comment les blogs et wikis peuvent contribuer àun travail collaboratif au sein d'une équipe de recherche.

Via Urfist Info.

vendredi 3 juin 2005

Pendant ce temps là...

Pendant que le vote sur le Traité constitutionnel européen continue àoccuper une place prépondérante dans les médias, discrètement, la Suisse s'apprête àvoter ce dimanche pour rentrer dans l'espace Shengen... Un "oui" pourrait amorcer de grandes choses alors qu'un "non" les enterrerait pour un bon bout de temps. Ca vous rappelle quelque chose ?

jeudi 2 juin 2005

Des protéines en musique...

Ce qu'il y a de bien quand on travaille dans les brevets, c'est que l'on peut tomber sur des inventions géniales, des idées stupides ou parfois des inventions farfelues mais qui laissent rêveur... C'est le cas de ce brevet déposé par un français en 1992.

L'idée principale est de convertir la séquence d'acides aminés d'une protéine en partition musicale ; les équivalences sont Gly = la grave; Ala = do; Ser = mi; Pro, Val, Thr, Cys = fa; Leu, Ile, Asn, Asp = sol; Gln, Lys, Glu, Met, = la; His = si bémol; Phe = si (ainsi que SeC); Arg, Tyr = do;Trp = ré aigu. Mais l'idée est étendu aux couleurs, que l'on peut également associer chacune àun acide aminé. Un exemple d'application ? En faisant écouter aux vaches pendant 15 jours la transposition musicale de la prolactine l'inventeur a observé une diminution d'un facteur 3 de la quantité relative de petit lait, résultant en un lait fortement enrichi en protéines et un fromage en conséquence particulièrement savoureux !!

Or en lisant la description du brevet, le langage abscon laisse pantois et ferme autant de portes qu'il en ouvre :

[Le procédé décrit] consiste àutiliser l'action régulatrice, par résonance d'échelle, sur la biosynthèse des protéines, des transpositions sonores de séquenses temporelles de vibrations quantiques associées àleur élongation. Cette action peut être soit une augmentation du taux de cette synthèse, en même temps qu'une régularisation de son rythme, soit une diminution de ce taux, suivant que la modulation des fréquences des vibrations utilisées est en phase ou en opposition de phase avec cette élongation (ceci étant vrai aussi bien pour les vibrations quantiques que pour leurs transpositions sonores). Le résultat obtenu est outre stabilisé par l'action, toujours par résonance d'échelle, de transpositions lumineuses (colorées) des gropements de vibrations quantiques découlant de la conformation spatiale des protéines issues de cette élongation.

mercredi 1 juin 2005

Séjour rapide àWashington DC : compte-rendu

Me voilàde retour... fatigué mais très inspiré suite àce congrès fructueux et riche. Et puis j'ai quand même eu le temps de déambuler dans Washington DC une matinée, soit : pause obligatoire au Starbuck's coffee et aller-retour chargé de ma valise entre la station de métro, le Washington Monument et les quelques musées et nombreux ministères du quartier... Entre deux musées se trouvaient également le Hirshhorn Sculpture Garden, un petit bijou de tranquillité dans cette ville speedée, qui m'a donné deux sculptures de Calder àphotographier. Merci !

Et après m'être gavé de télé dans la chambre d'hôtel, une chose est sûre : les Américains sont fous, et c'est pour ça qu'on les aime.

Plus de photos en cliquant ci-dessous :

Et puis ce que j'aime dans les longs voyages, c'est la possibilité de lire tant et plus ; j'ai ainsi abattu 1000 pages du Cryptonomicon de Neal Stephenson... Plus que 500, pffff...

Et voilàque la vie reprend doucetement, malheureusement marquée par la défaite de l'optimisme et de l'initiative àla française. Mais ne doutons pas du futur...