My first weblog

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

mercredi 4 avril 2007

Pâques approche...

...et bonjour Paris !

mardi 31 octobre 2006

Le dahlia noir

Allez voir "Le dahlia noir" !! Non pas seulement pour le noir lui-même (qui va bien avec le thème de ce blog) ni pour la sublime Scarlett Johansson (quoique la performance de tous les acteurs est remarquable) ou pour un des deux héros qui est mon homonyme mais parce que le film est un vrai film noir dans la lignée des films noirs de l'après-guerre. Ambiance, personnages, décors, costumes, accessoires, tout y est et rien ne sonne faux. L'intrigue est suffisamment simple et complexe àla fois et tient bien la baraque. De Palma a aussi collé au plus près des dialogues du livre de James Ellroy (tout comme les sous-titres d'ailleurs), ciselés, sauf dans quelques moments assez hollywoodiens ! Et l'on entend une belle version cabaret du "Love for Sale" de Cole Porter, sur une chorégraphie de Mia Fraye...

Bon, c'est pas tout ça, mais je vais me replonger dans le roman et dans le livre-enquête de l'ancien flic Steve Hodel...

mardi 26 septembre 2006

Ô temps...

Peu d'inspiration pour bloguer en ce moment vu que toutes mes pensées sont tournées vers mon blog sur la sociologie des sciences et les domaines qu'il recouvre...

Mais en guise de friandise, voici un moment magique volé il y a quelques semaines au parc de Schoppenwihr (et son deuxième plus beau Gingko biloba d'Europe !!) près Colmar. Une feuille morte qui danse, seule, dans l'air. Il y a sans doutes des fées derrière cela...

lundi 18 septembre 2006

Prisa

Aujourd'hui, petit tour dans Paris... Passage par les stations de métro "Haïk brimé", "Jeu suis", "Dialecte pâli", "I gèle" et "Asile Tarzan".

Ca ne vous dit rien ?? Ce sont les anagrammes des vrais stations de métro, totalement inutiles mais indispensables pour changer, jouer avec les copains ou surprendre ses interlocuteurs ;-)

J'oubliais : mon terminus, ça ne s'invente pas, était la station de RER "Vulgaires chevaleries" :-D !!

lundi 11 septembre 2006

Requiem pour France inter

Alors que j'enterrais France inter un peu prématurément en juin dernier, la première semaine de la nouvelle grille tendrait àme donner raison. Et ce n'est pas parce qu'on entend jusqu'àsaturation le slogan "France inter, la différence" sur l'antenne que l'intention est suivie d'effets (méthode Coué ?).

Passons sur Nicolas Demorand, que l'on nous avait vendu comme un petit génie, malheureusement plus prompt àraconter qu'il vient d'arrêter de fumer ou àappeler ses nouveaux collègues par leur prénom et nom qu'àanimer une matinale complètement insipide. Passons aussi sur les nouveaux jingles horripilants (ah, les trois petites notes suraiguës àla fin !!).

Quelques changements d'horaire plus tard (non sans quelques revirements et attermoiements), des émissions ont été décalées et des trous comblés. Soit. Frédéric Bonnaud est resté malgré tout. Bien. Une émission sur la science est venue s'inviter l'après-midi. Très bien. Mais où est passé l'esprit (et la mission !) de France inter quand débarque une émission intitulée "Service public" qui s'attache ànous aider àconsommer mieux, àne pas tomber dans les pièges et autres conseils bien salutaires ? On vous aide àconsommer, dormez sur vos deux oreilles, nous nous occupons du reste...

Et puis le week end, France inter se regarde le nombril et repasse les meilleurs moments de la semaine, dans une émission de deux heures (!!) judicieusement appelée "Zapping". Certes, un invité est présent pour réagir aux extraits diffusés mais le niveau des questions laisse pensif : "Si France inter était une couleur, laquelle serait-ce ?".

Plus que tout, la grille est complètement démembrée. Les émissions empiètent les unes sur les autres, et vas-y que je commence à9 h 1/2, et vas-y que je commence 1/4 d'heure avant le journal et continue une demi-heure après. Il va sans dire que la visibilité des programmes s'en trouve drôlement perturbée.

Je ne me reconnais plus tellement dans cette radio... C'est décidé, je vais switcher vers France culture.

samedi 19 août 2006

Paris au mois d'août

C'est déjàla pré-rentrée et Paris a dû retrouver son atmosphère de tous les jours... Même si je m'y rends le week-end prochain, il y a peu de chance que l'on puisse profiter des rues vides et des quartiers calmes, voire des rencontres inattendues si magnifiquement racontées par René Fallet dans... Paris au mois d'août [1] !

Peu de chances donc de voir ces lieux vides et ces paysages déserts (photos prises le 6 août par Panoramas) :

Drugstore Publicis - Champs Elysées - 06-08-2006 - 6h36

Jardin des Tuileries - 06-08-2006 - 7h19

Notre-Dame de Paris - 06-08-2006 - 7h53

Mais Paris offre toujours quelques expos àvoir, des films àrattraper (le dernier Gondry !), et toujours àflâner (surtout avec le Guide de Paris mystérieux que les éditions Tchou viennent de rééditer et que je me suis offert ce matin, ô bonheur !), heureusement.

Notes

[1] Je remercie au passage mon parrain (je sais qu'il me lit :-) ) qui m'a offert ce livre il y a quelques années et m'a ainsi fait découvrir René Fallet... J'en ai englouti d'autres depuis mais garde Le Triporteur en réserve pour faire durer le plaisir. En même temps, il m'avait offert un Marguerite Duras que je n'ai jamais réussi àfinir... Il paraît que Duras, soit on adore, soit on déteste. Je dois être dans la seconde catégorie...

vendredi 30 juin 2006

France inter, RIP

Je prends en cours l'émission de Daniel Mermet qui est, aujourd'hui, une fronde des animateurs de France Inter contre la direction et la grille des programmes prévue pour la rentrée. Je n'ai pas encore vu de version définitive de la nouvelle grille mais il est certain que l'esprit France Inter risque d'en être marqué àvif. Arrivée (retour) de Fogiel, fin de Charivari et d'Eclectik, déplacement àune heure indue de Là-bas si j'y suis et surtout, surtout, départ de Macha Béranger, Bernard Lenoir, Alain Rey, semi-évincement de Stéphane Paoli...

Alors d'accord, je ne suis pas contre un petit coup de neuf mais j'ai vraiment l'impression que les nouveaux programmes font la part belle aux talk-shows, émissions de divertissement, chroniqueurs au lieu de reportages et grands reportages, des émissions qui appuient làoù ça fait mal, qui ne prennent pas l'auditeur pour des imbéciles et ne cherchent pas àtout pris àvendre des choses.

Car France inter, pour moi, c'est une histoire de famille ; j'ai été élevé avec, elle m'a accompagné pendant ma scolarité, elle m'a fait du bien au moral pendant ma prépa, elle m'a abandonné pendant un an àGrignon (pas d'émetteur !!) puis m'a reprise dans sa folle danse des ondes àParis et enfin ici, àSaint-Louis. France inter ce sont des voix, une familiarité distante qui fait de ces animateurs des membres de ma famille àpart entière : Bernard Lenoir, Louis Bozon, Frédéric Lodéon, Denis Cheissoux, Julien Delli Fiori, Kriss, Jérôme Garcin, Patricia Martin, Jean-Louis Foulquier, Philippe Meyer, Marie-Pierre Planchon, Claude Villers. Avec une programmation musicale magique ! Et dans le passé, France inter nous a offert le feuilleton Le Perroquet des Batignolles de Tardi et Boujut, l'émission L'Oreille en coin ou Desproges àtrois reprises avec Le Luron de midi, Le Tribunal des flagrants délires et les Chroniques de la haine ordinaire. Il y eut également la rediffusion des Maîtres du mystère. Je me souviens encore de voyages en voiture avec mes parents, moi tout petit àl'arrière, àécouter des personnages toujours éloquents et disserts dans Radioscopie puis Figures de proue de Jacques Chancel. Ou encore des dimanche soirs marqués par Le masque et la plume, signe de la reprise de l'école le lendemain matin. Et des milliers de foyers français partagent ces souvenirs.

Alors forcément, je suis triste de savoir qu'on ne pourra plus "écouter la différence". Je me sens trahi ; peut-être est-ce trop fort, mais c'est aussi la force d'inter, ses auditeurs fidèles et engagés. Du coup, moi qui prends de plus en plus de plaisir avec France culture, je risque bien de faire mon deuil et remplacer pour de bon le rouge par le violet...

samedi 24 juin 2006

Yann Kersalé àBonn

Très bel article dans Le Monde 2 d'aujourd'hui sur l'artiste éclairagiste Yann Kersalé, compagnon de route de Jean Nouvel, qui vient de réaliser la mise en lumière du Musée du Quai Branly. Et moi de réaliser que c'est lui qui est àl'origine de la tour Deutsche Post àBonn, en Allemagne, dont les "couleurs des stores et éclairages programmés modifient toute la nuit la façade". Effectivement, c'est une curiosité locale, d'où ces photos que j'avais prises en août 2003...

 Eclairage par Yann Kersalé Eclairage par Yann Kersalé

 Eclairage par Yann Kersalé Eclairage par Yann Kersalé

jeudi 15 juin 2006

Art Basel

Sympathique ballade àla foire annuelle d'art de Bâle, Art Basel. De nombreuses galeries, fameuses et moins fameuses, se bousculant pour présenter (vendre !) leurs tableaux, photos, sculptures, vidéos, installations et autres élucubrations de l'art moderne. Mais c'est surtout l'occasion de voir des œuvres qui ne sont pas dans les musées et se retrouveront presqu'immanquablement dans des collections privées...

Surprise d'abord de voir des Picasso, Klimt, Schiele, Klee, Magritte et autres peintres statufiés : ils ne sont pas tous déjàpris ! Les Calder et Rothko non plus. Puis vient le plaisir de découvrir les productions récentes de Sol Lewitt (2005-2006) qui a délaissé les cubes pour les lignes et de Takeshi Murakami (2006) qui intègre son kawaï dans une ambiance sombre référant explicitement àHiroshima et Nagasaki. Autant d'œuvres qui n'atteindront les musées que dans quelques années. Quelques grands classiques de l'art contemporain (Bernard Frize, trop peu de pièces àmon goût :-( ) cohabitent avec des pièces plus inattendues comme des photos anciennes de Dane Arbus ou des collages de Prévert. (La photo, d'ailleurs, qui n'est pas du tout laissée pour compte, puisqu'on trouve pêle-mêle Man Ray, Brassaï, Dora Maar en passant par des anonymes du début du XXe siècle.) Enfin, il y a aussi des pièces impossible àmettre dans son mon appartement, comme les sculptures de Jeff Koons, de Claes Oldenburg ou un bronze de Barry Flanagan ! Bon, si j'avais craqué pour quelque chose, ça aurait été le Murakami ou un Sol Lewitt... Ou ces quatre magnifiques portraits des Beatles par Richard Avedon (1967), qui dégagent un mystère insondable. On peut rêver :-)

Intéressant aussi de voir le look de certains visiteurs. Mais bon, le milieu de l'art se regarde un peu le nombril... et vas-y que je te sers un cognac pendant qu'on parle du nouvel artiste-que-j'expose-à-New-York-après-l'avoir-découvert-au-vernissage-d'un-ami-à-Tokyo ou que je fume le cigare en évoquant la nouvelle-œuvre-contestataire-d'un-artiste-critique-de-la-société-de-consommation !

Quelques regrets ? Je n'ai pas vu de Kader Attia ou Annette Messager...

samedi 13 mai 2006

Imaginales 2006 àÉpinal

Journée passée àÉpinal pour le festival Imaginales des littératures de l'imaginaire. Revu André-François Ruaud, touché deux mots de Gérard Genette àFrancis Berthelot, pris la mesure de l'érudition de Jacques Baudou et Jean-Claude Dunyach, discuté avec le très sympathique Caza (dont j'ai obtenu une dédicace !) et Claude Ecken pour sa nouvelle dans l'anthologie ''Moissons futures''. Raté Didier Conrad, responsable de ce même recueil. Bref, riche journée, et qui m'a fait traverser les belles Vosges...

mercredi 29 mars 2006

Cathédrale de Strasbourg (1)

Samedi dernier, visite solitaire de la cathédrale de Strasbourg. Enfin, du portail et de l'horloge astronomique uniquement, le reste est prévu pour une prochaine fois. Pour ce, je m'accompagne de l'excellent livre de Théodore Rieger, trouvable uniquement chez les bouquinistes.

Le portail, donc, est un ouvrage magnifique. Après avoir affronté le vent pour déchiffrer ces nombreux tympans et voussures, je suis impatient de m'attaquer au portail de Notre-Dame de Paris, avec l'aide éclairée mais hermétique du Sieur Esprit Gobineau de Montluisant.

Quant àl'horloge astronomique, c'est un petit chef d'oeuvre, qu'il est tellement plus réjouissant de voir fonctionner en se disant qu'on croit comprendre comment cela fonctionne.

Comment cela est pensé, plutôt, car les rouages nous sont àjamais impénétrables ; Jean-Baptiste Schwilgué, lui, y consacra sa vie.

L'Horloge astronomique est bien plus qu'une simple curiosité ou prouesse technique. Son architecture, ses sculptures et ses peintures en font l'un des sommets de l'art strasbourgeois de la Renaissance. Cependant, par delàsa valeur scientifique et artistique, elle est aussi et peut-être surtout le symbole de la fuite inexorable du temps, de la vanité des choses d'ici-bas et du triomphe de l'éternité.

[photos par Béné]

lundi 20 mars 2006

Sol Lewitt

Bernard Lamarche-Vadel, célèbre écrivain et critique d'art :

Sol Lewitt, qui va se donner comme figure de référence de sa vision du monde, le cube, multiplie depuis 30-40 ans toutes les versions possibles de la définition et de l'articulation du cube. C'est lui qui, dans un article en 1965, a été le premier àemployer le terme d'art conceptuel. Il est un chef de l'art minimal, mais aussi le passage entre l'art conceptuel et l'art minimal.

Three X Four X Three, courtesy Walker Art Center

Quant au "Three X Four X Three" ci-dessus (1984), il est au Walker Art Center de Minneapolis, que je compte bien visiter quand j'y serai en mai...

mercredi 8 février 2006

Si si !!

Le week-end dernier, France culture s'invitait dans ma (chère) ville de Saint-Louis pour enregistrer deux émission. Une visibilité dont je ne me suis pas encore remis ! Ainsi, l'émission Travaux a évoqué l'agglomération trinationale Bâle/Saint-Louis/Weil-am-Rhein et offrait cette courte visite guidée (petit pincement au cœur...) :

Mais surtout, j'ai pu assister àun enregistrement en public de l'excellente émission Des papous dans la tête que j'écoute habituellement plus ou moins régulièrement. Descendante de l'Oulipo voire de la 'pataphysique, elle accueille Jean-Bernard Pouy, Hervé Le Tellier, Serge Joncour, Henri Cueco (qui était absent) et d'autres écrivains joueurs pour un show de près de trois heures. C'est évidemment encore mieux en vrai qu'àla radio, et ce fut une excellente soirée.

mardi 31 janvier 2006

Nam-June Paik, in memoriam

L'artiste Nam-June Paik, fondateur de l'art-vidéo et membre du mouvement Fluxus (avec Ben et Yoko Ono), s'est éteint dimanche dernier. Pour moi, il restera l'homme de One Candle, ce mélange entre réalité (une bougie) et virtuel (l'image, projetée sur les murs et décomposée en trois couleurs rouge, bleu et vert, de cette bougie) -- vu àla Pinakothek de Munich.

dimanche 8 janvier 2006

France inter en podcast !!

Hourrah ! France inter vient de lancer des podcasts de ses principales émissions. Je vais enfin pouvoir écouter "Charivari" (lien iTunes) et "Le masque et la plume" (lien iTunes) àn'importe quelle heure du jour et de la nuit, et même sur mon iPod — ainsi que "CO2 mon amour" (lien iTunes), émission incontournable pour mon nouveau blog Enro, scientifique et citoyen.

P.S. Vous trouverez aussi sûrement votre bonheur du côté des podcasts de France culture...