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samedi 29 avril 2006

De retour

Me voici de retour en France. J'ai pu, comme prévu, flâner quelque peu dans les rues de La Haye et visiter le Mauritshuis qui abrite La Jeune fille àla perle et la Vue de Delft de Vermeer, ainsi que La Leçon d'anatomie du Docteur Tulp de Rembrandt. Trois chefs d'œuvre dont la réputation n'est pas surfaite.

Premier contact avec les Pays-Bas concluant également. L'anglophone s'y débrouille très bien et le germanophone peut s'essayer àcomprendre les mots qu'il voit écrit (c'est nettement plus dur quand ils sont prononcés !!). La Haye a aussi un petit air de Bâle, ouvert, cosmopolite, et un peu guindé/BCBG.

Pas de photo malheureusement car j'avais oublié mon appareil photo àl'hôtel. Quel imbécile !

Petite semaine en perspective puisque lundi est férié et que je repars mercredi pour un long week-end londonien !!

mardi 25 avril 2006

Away

Les aminches, je vous abandonne pour trois jours puisque je me rends àLa Haye pour affaires. Boulot, certes, mais j'ai bien l'espoir de faire comme ce monsieur :

Mauritshuis. The Hague, Netherlands.

Photo © Olga del Volga

jeudi 20 avril 2006

Quand Hundertwasser rencontre Coldcut

A voir, le clip "True Skool" extrait du dernier album de Coldcut. Il mêle animation et prise de vues réelles dans un style plus proche de l'abstraction que du hip-hop.

Clip True Skool

Ce qui m'a surtout frappé, c'est la parenté avec les œuvres du peintre, architecte et décorateur Hundertwasser (personnellement, j'adore !)... C'est déjàpeu commun et bienvenu, et surtout comme si ces œuvres prenaient vie au son de la musique.

Hundertwasser

Bref, un clip pas tape àl'œil, pas racoleur, et très frais...

samedi 15 avril 2006

Londres occulte

Je prépare mon séjour àLondre début mai. Parmi les objectifs irréalisables, marcher sur les pas de Sir William Gull dans ''From Hell', c'est-à-dire faire le fameux parcours du Londres occulte, avec ses obélisques, églises maçonniques et rues hermétiques.

Il ya Battle Bridge où la matriarche tomba avec Boadicée ; London Fields où les Saxons rendaient grâce àl'assassin de la Lune ; Bunhill Fields où Blake dort sous son obélisque ; Old Street où Hawksmoor éleva son jumeau... Northampton Square, acheté avec l'or maçonnique, et St George de Bloomsbury où Hawksmoor éleva son mausolée païen. Enfin Earl's Court, où Bélénos avait autrefois son puits.

Peter Ackroyd, dans sa biographie de Londres que j'ai déjàévoquée, écrit :

On a souvent tenté de relever la trajectoire de Londres par le biais de lignes de force qui relieraient certains sites suivant des alignements rectilignes. L'une d'elles relierait Highgate Hill au nord àPollard's Hill (Norbury) au sud, en touchant au passage un nombre surprenant d'églises et de chapelles. On s'est efforcé de relier diverses églises construites par Nicholas Hawksmoor ou d'aligner St Pancras Old Church, le British Museum et l'Observatoire de Greenwich dans une topographie signifiante. Dans un sens, c'est un retour àla magie liée àla terre, jadis pratiquée par les tribus celtes de la région ; c'est aussi une reconnaissance du pouvoir du lieu.

Ou pour conclure avec les paroles qu'Alan Moore attribue àWilliam Gull, médecin de la Reine et hypothétique Jack l'éventreur :

La plus grande partie de l'histoire de Londres n'est pas écrite en mots. C'est au contraire une littérature de pierre, de noms de lieux et d'associations. Où des échos ténus nous répondent depuis les lointaines murailles en ruines d'une histoire pleine de sang.

vendredi 14 avril 2006

Du neuf

À Avignon depuis hier pour le week-end pascal. Soleil, mistral, terrasse, clichés mais ça fait du bien de revenir chez soi... L'occasion aussi de flâner, prendre son temps, faire des choses sans cesse repoussées, se mettre àjour des livraisons de livres et travailler enfin.

Du coup, j'ai transféré sur le wiki mes notes sur l'ordre de parution des tomes de la BD ''Donjon'', qui est l'ordre de lecture que je recommande. Cette information ne figure pas telle quelle sur la page Wikipédia, j'espère qu'elle servira àd'autres que moi...

dimanche 9 avril 2006

Ce qu'il y a autour...

Lu ce soir ce très beau passage d'Henri Cueco dans Le collectionneur de collections :

Il existe diverses qualités de silences.
L'intervalle entre deux sons : la musique ne serait pas constituée par les sons mais par les silences entre eux. Le son étant influencé, modifié par celui qui le précède et les silences produits par ces différents voisinages.

Voilàqui met fait penser àcette histoire du Hanté de Philippe Dupuy où l'artiste-peintre ne peint pas son modèle qui pose pour lui, la courbe de son sein, mais précisément l'espace qui existe autour de ce sein, ce vide même qui le définit...

samedi 8 avril 2006

Le cockney de "My Fair Lady"

Je suis un grand fan du film de Cukor, My Fair Lady (1964), avec Audrey Hepburn et dont j'ai déjàeu l'occasion de parler ici. Une vraie comédie (musicale) avec des accents graves et un délicieux portrait d'un Londres bicéphale, celui des bourgeois aisés et celui des gens du ruisseau. Ou comment les deux ne sont peut-être pas si éloignés que ça et les intentions des premiers pas forcément plus morales que celles des seconds. J'adore aussi comment la langue anglaise y est maltraitée par Elsa Doolitle et le professeur Higgins...

Elsa Doolitle rencontre Prof. Higgins

Voici ce qu'en dit Peter Ackroyd dans Londres, la biographie :

(…) on peut affirmer que le critère du cockney furent établis dans les années 1880, époque où l'on assista àl'émergence de ce qu'on peut appeler le cockney moderne. Sa représentante la plus flamboyante fut sans doute Elsa Doolitle, le personnage interprété dans la comédie musicale My Fair Lady par Julie Andrews sur scène et Audrey Hepburn dans le film. There's menners f'yer [That's manners for you] — "Ben, c'éti des manières, ça ?" ; Te-oo banches o' voylet [Two bunches of violet] — "Deux bouquets de violettes" ; Ow eez yee-ooa san, is 'e ? [Oh, he's your son, is he ?] — "Ah bon, c'est vot' fils ?" Cette dernière phrase témoigne du talent de Shaw dans le domaine de la reproduction phonétique, mais la chose n'est pas toujours facile pour l'oreille ou pour l'œil.

mercredi 5 avril 2006

Collectionneur de collections

Le Collectionneur de collections est un excellent (petit) livre d'Henri Cueco, peintre et participant de l'émission "Des papous dans la tête". Il y décrit ses différentes collections, qui ont évolué avec le temps, dans une langue malicieuse. Voilàqui dit beaucoup àun collectionneur-né (et maniaque) comme moi.

Dans l'histoire de mes collections et de celles de mes parents, comme dans toutes les collections, il y a celles que l'on fait en dilettante (le sable de ma mère, ses ours ou ses boules àneige), celles qui nous passionnent (ma collection Boris Vian), celles qui nous suivent depuis longtemps (les toupies de mon père, mes livres Gallimard 1000 soleils), celles qui sont venues soudainement (la vaisselle Villeroy & Boch àmotifs Acapulco de ma mère, mes bandes-dessinées de Francis Masse) ou celles qui ont cessé tout aussi soudainement (les timbres et cartes téléphoniques de ma mère). Il y a les collections que l'on sait forcément inachevées et celles que l'on compte mener àleur terme si le nombre d'éléments àcollectionner est connu et fini (cas de mes livres 1000 soleils).

Alors oui, c'est beaucoup de temps passés àflâner chez les bouquinistes ou aux puces, mais aussi des joies renouvelées et la satisfaction d'avoir une étagère/placard qui se remplit... L'obsession du collectionneur s'apparente àl'exhaustivité du passionné, avec en plus la volonté de posséder pour s'en emplir le regard chaque jour...