My first weblog

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

vendredi 14 octobre 2005

Le ciel nous tombe sur la tête

Syl a lu le nouvel Asterix :

Une grosse, GROSSE merde. Vraiment. Confirmé par mon petit voisin collegien. Laid, scénar et gags téléphonés, grotesque, anachronisme nul et en contradiction total avec l'univers d'Asterix. Plat, indigent, pathétique. Ne se passe rien, de l'action vide, même pas divertissante, il continue de vouloir rapprocher Asterix de nous de la pire manière. On ne rit pas, sourit un peu, un mélange de Teletubbies, Superman, Manga, Goldorak, "oh le druide est en danger", de recettes éculées, pour certains rebondissements aussi quand ça n'est pas tout àfait artificiel (et ce, dès le début).

Tiens tiens... Bon, en même temps, ce n'est pas comme si on ne s'y était pas préparé...

mercredi 12 octobre 2005

Conseils de lecture BD

J'en ai parlé un peu partout sur Internet mais pas encore sur mon propre blog, donc je le redis plus que jamais : Hanté (de Philippe Dupuy, éd. Cornélius) et Prestige de l'uniforme (de Loo Hui-Phang et Hugues Micol, éd. Dupuis) sont deux formidables BD parues avant l'été. A lire absolument — la première pour les amateurs d'histoires courtes, d'écriture automatique et de noirceur dissimulée, la seconde pour les amateurs de super-héros malgré eux, de familles qui se brisent, de travail qui aliène (littéralement) et de regard franchement noir !!

Disponible dans toutes les bonnes crèmeries. Allez allez !!

lundi 10 octobre 2005

Bildungsromanen victoriens

Je suis actuellement plongé dans De grandes espérances de Dickens et j'avoue, qu'après Jane Eyre, je prends goût aux Bildungsromanen façon époque victorienne. Il s'y mêle la description d'un milieu social, la richesse des anecdotes et détails sur la jeunesse et l'adolescence et une écriture délicieusement surannée.

Je vois un autre point commun àces deux romans : l'atmosphère fantastique. On se souvient que dans Jane Eyre, la femme d'Edward Rochester est une folle enfermée dans une pièce du château dont l'apparition est longuement retardée afin de laisser le lecteur dans le mystère des rires, des bruits et du secret que devine l'héroïne. Une fois même qu'elle apparaît, la raison de sa folie reste dans l'ombre et son personnage continue àprovoquer des frissons. Dans De grandes espérances, c'est Miss Havisham qui est décrite comme une femme recluse, une vivante presque morte ou une morte encore vivante (voir la gravure ci-dessous par Charles Green, 1877) . Elle ne manque pas d'impressionner le jeune héros Pip, et encore plus le lecteur grâce àla magie de la distance et du mystère ménagés par l'écriture.