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mardi 31 août 2004

Vancouver, de retour de notre périple àl'est

Nous faisons le trajet retour en bus Greyhound, jusqu'àVancouver qui apparaît dans son gigantisme quand on l'approche ainsi.

Nous prévoyons de passer la nuit chez Céline, nous passons donc y déposer nos affaires, décharger l'appareil photo numérique et aller dîner en ville ensemble, en compagnie de Louis.

C'est une étrange sensation que de se retrouver dans cette ville relativement familière après une semaine passée dans les Rocheuses. Mais nous décidons de ne pas attendre pour repartir et de prendre dès demain le ferry pour l'île de Vancouver, comme nous l'avions prévu.

lundi 30 août 2004

Journée àCalgary

Nous rendons la voiture àl'heure prévue, après avoir déposé nos sacs àla consigne de la gare routière, pour être légers et visiter la ville avant notre départ pour Vancouver ce soir même.

Enfin, nous avions déjàvu pas mal de Calgary avec Paulo (sous la pluie), c'est donc surtout le soleil qui est appréciable aujourd'hui. Nous flânons, visitons les centres commerciaux, les rues piétonnes et les rues moins piétonnes, nous posons pour lire dans les Devonian gardens qui forment le dernier étage d'un building !

Calgary est vraiment une ville de buildings commerciaux, très verticale, àl'inverse de Vancouver dont les quelques tours du centre sont des immeubles d'habitation et tout le reste de la ville se trouve àras du sol. A tel point d'ailleurs qu'il existe àCalgary un système alternatif de déplacement, dénommé "+15", qui consiste en un réseau de passerelles reliant les gratte-ciels à15 mètres du sol.

 Calgary

 Calgary

Parallèlement, Calgary est une ville de cowboys, ce qui se traduit en grand tous les ans par le gigantesque festival Stampede (rodéos, parades, concours etc.). Le contraste est intéressant.

Départ en bus àl'heure prévue, après avoir prévu Céline de notre arrivée prochaine et rechargé l'iPod. Voyage sans heurts, qui nous permet de nous arrêter àBanff pour la 4ème fois et de dire "au revoir" aux Rocheuses.

dimanche 29 août 2004

Retour vers le sud : Canmore

Nous devons rendre notre voiture demain matin àCalgary, il nous faut donc songer àquitter les Rocheuses. Nous refaisons la même route en sens inverse, en s'arrêtant àBanff pour quelques courses, en essayant désespérément de voir un grizzly ou un ours noir, et en s'arrêtant àCanmore où l'hébergement est plus abordable que dans Calgary même. C'est alors le moment de s'occuper un peu de nous, repos, laverie et nettoyage de la voiture.

samedi 28 août 2004

Lacs autour de Jasper

La région de Jasper est riche en lacs, tous magnifiques, qui valent bien que l’on y consacre une journée. Ce que nous faisons donc aujourd’hui, en continuant la route des glaciers jusqu’àPyramid Lake, puis Medicine Lake, Maligne Lake et Maligne Canyon (dont le nom, eh oui, vient du français et fut donné par un explorateur belge) que mon vertige me retiendra de traverser. Les monts Edith Cavell et Pyramid nous dominent toute la journée et nous devenons rapidement familier avec leur silhouette et leurs couleurs. On peut dire qu’on les aura vus sous toutes les coutures !

 Pyramid Mountain

 Une île qui émerge au milieu du lac, dont les sapins se hissent au-dessus des flots...

 Maligne Lake, magnifique, un vrai décor de carte postale (ou de fond d'écran, au choix) !

Ces paysages sont une nouvelle fois somptueux, et la météo nous sourie puisque nous arrivons ànous faire bronzer quelque peu sur un banc. On en profite comme il se doit.

Le soir, nous mangeons des poutines, plats d'origine québecoise, qui paraissent bien cheap ici (même au pays des fast food), alors qu'ils sont si appréciables au "Moose head" (restaurant canadien de Paris) ! :-D

vendredi 27 août 2004

Les Rocheuses jusqu'àJasper

Nous prenons la route très tôt, après avoir dit au revoir ànotre sympathique auberge de jeunesse de Banff. Direction Jasper, ville au nord à300 km au nord d’ici, où les paysages sont encore différents, plus marqués par les glaciers.

Nous nous arrêtons pour la 3ème fois àLake Louise, qui se trouve sur notre route, en espérant que le beau temps offre une meilleure visibilité des montagnes qui entourent le lac, mais c’est àpeine le cas. Tant pis, photo quand même.

 Lake Louise

 Une vallée encaissée, dans les Rocheuses...

 Au pied du glacier : Enro et Béné

Nous atteignons Jasper en fin d’après-midi, plantons notre tente dans un camping tenu par les autorités du Parc National, au cœur de la forêt. D’ailleurs, comme ce camping est un camping officiel, ses employés (les gardes du parc) sont tenus d’être bilingues (français/anglais) et les panneaux sont rédigés dans les deux langues. En effet, on avait tendance àl’oublier depuis dix jours que nous traînons dans le Canada anglophone, le Canada est un pays officiellement bilingue. Et là, ça se voit ! Il nous arrive aussi de rencontrer des Québecois en vacances qui nous rappellent cet état de fait.

On fait vite le tour de Jasper, mais cette ville possède quelques trésors que nous découvrons au fur et àmesure. Comme ses fudges, ou encore ses délicieux breakfasts !

jeudi 26 août 2004

Journée "àfond" dans les Rocheuses

Paulo a enfin son programme clair dans sa tête, et décide de nous quitter ce soir en prenant depuis Banff le bus Greyhound qui le ramènera chez lui. Du coup, il veut profiter au maximum de cette journée pour voir beaucoup de montagnes et de lacs, et faire le plus de ballades possibles.

Nous prenons donc la voiture en direction du lac Minnewanka, au sud de la ville. Puis ce seront successivement Lake Louise, Moraine Lake, Hector Lake, Bow Lake, Peyto Lake et tous les glaciers et montagnes qui leur servent de décor. Soit 160 km aller-retour, dont une partie en longeant la très indienne Saskatchewan river. Tous ces paysages sont absolument grandioses, tellement immenses par rapport àce que l’on peut avoir en Europe. Les pins et sapins forment des étendues infinies et l’horizon s’étend loin avant qu’une montagne ne vienne l’interrompre. Quant aux lacs, ils ont des couleurs si turquoises ou si bleues, qu’ils semblent avoir été remplis de sirop Teisseire.

Lake Louise

Moraine Lake

Le soir, nous traînons dans Banff en attendant le bus de Paulo. La ville est une station d’étape importante avec son lot de gift shops et d’hôtels. Surtout, elle donne l’impression d’une station de ski (ce qu’elle est en hiver), avec des prix et une atmosphère en conséquence.

Ca y est, Paulo repart, content de ces quelques jours avec nous. Nous ne le reverrons pas avant Noël au moins (césure oblige) et pour lui, le Canada est loin d’être fini.

mercredi 25 août 2004

Calgary, avant les Rocheuses

Nous repartons vers l’ouest direction Calgary, que Paulo veut visiter bien que Béné et moi avions prévu de nous y attarder seulement le week-end prochain. A nouveau traversée monotone des plaines, durant laquelle Paulo et moi avons du mal àrésister au sommeil, laissant Béné seule aux commandes de la voiture.

Il fait un temps de chien quand nous arrivons àCalgary, ce qui rend inutile la montée en haut de la Calgary tower (190 m) pour admirer le panorama. A la place, nous marchons dans quelques rues, nous réfugions dans un excellent restaurant (Escoba : wine and influenced cuisine) et visitons le Glenbow museum, un « musée éclectique » (dixit Béné) qui consacre entre autre une galerie àl’histoire de la guerre et des armées et une galerie aux Blackfeet, une des tribus indiennes qui peuplaient les grandes terres de l’Alberta. Le contenu de l’expo a été défini par ces Indiens mêmes, et du coup ne cache pas tous les mauvais traitements et les inégalités flagrantes subis par ces First nations. Une franchise qui est bienvenue.

Puis nous quittons Clagary sous des trombes d’eau pour rejoindre notre auberge de jeunesse àBanff, point de départ du périple dans les Rocheuses canadiennes. En sortant de la ville, nous passons devant les tremplins de saut àski, vestiges des JO de Calgary.

mardi 24 août 2004

Drumheller

T-rex

Deuxième journée sur le thème des dinosaures, cette fois-ci dans la ville de Drumheller (que l’on déniche après une traversée des plaines de l’Alberta vers le nord). C’est en effet làque se trouve le Royal Tyrrell Museum of Paleontology, reconnu comme l’un des plus beaux musées de paléontologie au monde. Il porte le nom de Joseph Burr Tyrrell, qui découvrit les premiers restes d’un dinosaure dans la région en 1884. La visite est passionnante et occupe bien tout l’après-midi.

Nous faisons ensuite le tour de Drumheller, typique petite ville nord-américaine avec sa large rue centrale (par exemple, comme celles-ci qui apparaissent souvent dans les nouvelles de Richard Matheson). J’appréhende pour la première fois le concept de menu au fast-food, qui peut aussi bien se cacher sous le terme meal que sous celui de combo.

Je suis ravi par tant d’authenticité, et last but not least, je mange mon premier cheesecake, en l’occurrence àla fraise.

lundi 23 août 2004

Première journée dans l'Alberta

Nous arrivons àCalgary dans la matinée, récupérons notre voiture de location (une grande Chrysler, très classe) et partons aussitôt vers l'est, vers les plaines (qui a dit monotones ?) céréalières de l'Alberta. Nous arrivons dans l'après-midi au Dinosaur Provincial Park, un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Et Dieu sait àquel point on est saisi en voyant ce canyon surgir, làoù tout n'était que plaines depuis 200km.

C'est un parc qui a tant de choses àrévéler que nous nous offrons plusieurs ballades et visites guidées. Ainsi nous apprenons que ce paysage si particulier a été façonné par l'érosion (érosion différentielle façon "demoiselles coiffées") et a permis de mettre àjour d'innombrables fossiles de dinosaures, qui font l'un des intérêts du site.

Nous campons très enthousiastes, après un bon burger.

dimanche 22 août 2004

Week-end préparatifs et départ

Ce week-end a été tourné vers la semaine qui arrive. En effet, il nous a fallu préparer notre départ de Vancouver pour Calgary. Sacs, réservations, cette activité sédentaire va plutôt bien avec la pluie qui est tombée ces deux jours.

Nous sommes quand même sortis samedi soir, invités àune fête chez Céline, une autre française de la promo qui fait son stage de césure ici. Ca fait quand même drôle de la retrouver, elle, ainsi que Louis, dans ce bout du monde. La soirée dans la maison où elle est colocataire, belle bâtisse décorée dans le style 70's. C'est assez inouï.

Aujourd'hui, petit-déjeuner avec la même troupe dans un resto très typique où la déco rend hommage àMarilyn Monroe et où les T-shirts des serveurs proclament "Elvis lives !". Les breakfasts, tout aussi typiques, sont délicieux (ce sont des "oeufs Benedict", àbase d'oeufs pochés, muffins et sauce hollandaise).

Ca y est, nous montons dans notre bus Greyhound (la compagnie ancestrale de bus, qui fait partie du paysage ici, et qu'on trouvait déjàdans des films comme Breakfast at Tiffany's) direction Calgary. 15h de route, changement de fuseau horaire, en espérant que les paysages de l'Alberta soient àla hauteur de nos espérances, et la météo aussi malgré le mauvais temps qui a été annoncé.

En chemin Paulo nous rejoint comme prévu, lui qui fait son stage de césure dans la campagne de Colombie britannique. Nous dormons bien, le bus est confortable, et mettons au point le programme pour le séjours qui viennent.

vendredi 20 août 2004

Vancouver downtown

Vancouver est une ville qui semble d'abord insurmontable, mais accompagné d'un bon guide et en s'appropriant le réseau de bus qui quadrille la ville, on repère bien vite comment celle-ci est organisée. Des quartiers communautaires (Chinatown) ou des quartiers coupe-gorges (et c'est rien de le dire, il est très déconseillé de s'y promener), on retient plutôt la rue commerçante (Robson street) et les plages qui bordent la baie de Vancouver et côtoient quelques parcs boisés. Une autre curiosité est Granville island, un havre de paix àdeux pas des gratte-ciels de downtown, àl'embouchure de la Fraser river, qui se trouve être un paradis pour les enfants avec son Kids market mais aussi pour les adultes avec son marché couvert très coloré et animé, un bonheur pour les yeux et les papilles (toutes les cuisines exotiques et européennes, mais aussi nord-américaines, y sont représentées). Et l'on comprend pourquoi Vancouver est régulièrement élue "ville où il fait le mieux vivre au monde", grâce àson climat, sa situation entre met et montagne et l'impression que tout y est disponible àportée de main.

Le soir où nous dînons au Cactus club café, un restaurant franchisé qui sert de la bonne food et du coke àvolonté. Ce repas fait mon bonheur, je me remets àavoir bon appétit.

J'ai finalement l'impression que le Canada, certes très marqué nord-américain, est plus ouvert que les Etats-Unis, et plus proche des Européens. Un peu comme si le Canada était àl'Amérique du Nord ce que San-Francisco est aux Etats-Unis. Ce que Bénédicte me confirme plus ou moins, en me faisant remarquer que les Canadiens sont très fiers et patriotes (dans le bon sens du terme), en faisant sentir qu'ils ne doivent pas être confondus avec leurs voisins Américains.

jeudi 19 août 2004

Première journée àVancouver

Bénédicte m'emmène, elle est mon guide. Ca va être comme ça pendant plusieurs jours, tant que l'on va être dans cette ville où elle vient de passer 3 mois.

Je découvre le campus de l'Université de Colombie britannique (UBC), àla fois calme et très actif. Je découvre le labo, très impressionnant avec ses paillasses et ses machines àséquencer l'ADN. Je comprends pourquoi on ne peut que devenir accro au Starbucks coffee en vivant ici, mais les snacks ne passent pas encore très bien. Moi qui suis enclin àprofiter de ce mode de vie àl'américaine, je ne m'y fais pas encore.

Nous visitons également le jardin botanique de UBC, où nos connaissances en botanique ressurgissent (comme c'est souvent le cas àl'occasion de ce genre de visites). C'est très agréable, Béné en profite pour dire au revoir aux membres du personnel qu'elle a connu ici.

A Vancouver downtown, une expo d'affiches mais également de dessins d'Andy Warhol nous tend les bras. Très intéressant. La ville est grande, très nord-américaine, mais paraît plutôt agréable. J'en aurai une meilleure idée demain.

mercredi 18 août 2004

Voyage en avion jusqu'àVancouver

Le but de ce voyage était donc Vancouver. Partir pour trois semaines de tourisme, y retrouver Béné et faire ensemble quelques découvertes du Canada sauvage et des villes canadiennes. Un chouette programme, àune époque de l'année qui s'annonce plutôt avantageuse du point de vue de la météo. Première étape donc, le voyage en avion...

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