"La grand-route"

Pour Hernando et sa femme, la vie est simple, coincée entre la maison, le champ et la grand-route — sans commencement ni fin — qui les séparent. Mais voilàque les habituels touristes qui empruntent la grand-route laissent la place àune colonne de voitures et d'exilés qui annoncent la fin du monde. Comment comprendre cela quand, pour soi, le monde se résume àune route et son champ ?...

"L'homme"

Martin et le capitaine Hart débarquent sur une nouvelle planète et étrangement, personne n'est làpour les acclamer. En effet, il se murmure qu'un homme est venu hier qui pourrait bouleverser la vie de cette planète. Un homme qui enchante son auditoire de sa voix douce et avec ses paroles sages, un homme qui fait des miracles. L'homme. Nos explorateurs seraient-ils arrivés précisément àce moment làet ne l'auraient ratés que de 24 heures ? C'est trop pour le capitaine Hart qui décide de partir àsa recherche dans l'espace pour se rapprocher de plus en plus de lui et réduire son retard à12 heures, puis 6 heures, puis 3 heures... et le trouver enfin. Sauf qu'àforce de chercher ce qu'on croit pouvoir nous donner du bonheur, on en oublie ce que peut être le bonheur.

"La dernière nuit du monde"

Dans vingt-quatre heures, ce sera la fin du monde. C'est officiel. Ou plutôt, c'est le rêve que tous les terriens ont fait la nuit dernière. Alors, que faire de ces derniers instants ?

—J'ai toujours pensé que les gens se mettraient àhurler dans les rues, dans un moment pareil.
—Eh bien, non. On ne hurle pas face àla réalité.

À comparer avec la nouvelle "Le Dernier jour" de Richard Matheson.