On a coutume de dire que l'on se souvient toujours de son premier texte de science-fiction, car le plus souvent il nous marque et nous fait basculer "de l'autre côté". En ce qui me concerne, c'était la nouvelle La Fusée de Ray Bradbury lue en classe : j'avais détesté et avais décidé que je ne lirais jamais de science-fiction. Un an plus tard, en classe de 5ème et sur les conseils d'une amie, j'empruntais Le Seigneur des anneaux àla bibliothèque du collège — édition Folio Junior en 6 volumes — et emportai le dernier tome avec moi lors d'un séjour linguistique en Allemagne. Je dois avouer que pour tout souvenir de ce séjour, je n'ai gardé que mes aventures sous la couette en Terre du Milieu. Puis je continuai sur les rivages de la Fantasy avec Terry Pratchett, Le Grand livre des gnomes étant le premier livre du genre que j'achetais avec mon argent de poche ; j'étais alors en classe de 4ème. En 3ème, j'empruntai L'Homme illustré de Ray Bradbury àla bibliothèque, sur la foi de la couverture — édition Denoël Présence du Futur — et de la quatrième de couverture. J'y retrouvai la nouvelle La Fusée mais surtout, un monde nouveau s'ouvrait àmoi. Je crois que ce fut aussi mon coup de foudre avec le genre de la nouvelle. J'étais parti pour aimer la science-fiction, au grand dam de mes parents...

Couverture de L'Homme illustré

Une fois n'est pas coutume, et presque 10 ans après, je relis L'Homme illustré, ce recueil fondateur. J'en ferai un compte rendu sur ce blog au fil de l'eau, nouvelle par nouvelle, pour marquer le coup...