En 1952, un film racontait comment, lors du passage historique du cinéma muet au cinéma parlant, une vedette (Don Lockwood) put sauver sa carrière en faisant doubler incognito sa partenaire (Lina Lomond, belle mais àla voix de crécelle) par une jeune comédienne et chanteuse (Kathy Seldon). Lina Lomond en fut outragée àvie. C'était le magnifique Chantons sous la pluie.

En 1964, après un succès àBroadway, la comédie musicale My Fair Lady fut adaptée au cinéma, Rex Harrison conservant le rôle qu'il avait sur scène mais Audrey Hepburn chipant le sien àla comédienne Julie Andrews. Bien que l'interprétation d'Audrey Hepburn fut excellente et reste mémorable, sa voix fut jugée imparfaite et elle fut doublée àson insu pour quelques chansons, par une doubleuse professionnelle. Les studios de la Warner se souviennent encore de la colère qu'Audrey piqua le jour où elle apprit la supercherie, apparentée àun blâme.

Comme quoi, àHollywood, les mêmes histoires se répètent allègrement, que ce soit d'un côté ou de l'autre de l'écran...