Vancouver est une ville qui semble d'abord insurmontable, mais accompagné d'un bon guide et en s'appropriant le réseau de bus qui quadrille la ville, on repère bien vite comment celle-ci est organisée. Des quartiers communautaires (Chinatown) ou des quartiers coupe-gorges (et c'est rien de le dire, il est très déconseillé de s'y promener), on retient plutôt la rue commerçante (Robson street) et les plages qui bordent la baie de Vancouver et côtoient quelques parcs boisés. Une autre curiosité est Granville island, un havre de paix àdeux pas des gratte-ciels de downtown, àl'embouchure de la Fraser river, qui se trouve être un paradis pour les enfants avec son Kids market mais aussi pour les adultes avec son marché couvert très coloré et animé, un bonheur pour les yeux et les papilles (toutes les cuisines exotiques et européennes, mais aussi nord-américaines, y sont représentées). Et l'on comprend pourquoi Vancouver est régulièrement élue "ville où il fait le mieux vivre au monde", grâce àson climat, sa situation entre met et montagne et l'impression que tout y est disponible àportée de main.

Le soir où nous dînons au Cactus club café, un restaurant franchisé qui sert de la bonne food et du coke àvolonté. Ce repas fait mon bonheur, je me remets àavoir bon appétit.

J'ai finalement l'impression que le Canada, certes très marqué nord-américain, est plus ouvert que les Etats-Unis, et plus proche des Européens. Un peu comme si le Canada était àl'Amérique du Nord ce que San-Francisco est aux Etats-Unis. Ce que Bénédicte me confirme plus ou moins, en me faisant remarquer que les Canadiens sont très fiers et patriotes (dans le bon sens du terme), en faisant sentir qu'ils ne doivent pas être confondus avec leurs voisins Américains.