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mardi 20 juillet 2004

Le retour de l'homme-araignée

De retour de Spiderman 2, je suis plutôt enthousiaste, surtout grâce àla deuxième moitié du film qui possède plein de punch et de bonnes idées. Mais selon moi, c'est Kirsten Dunst qui sort du lot (même si Tobey Maguire est très bon, et Alfred Molina également), alors que son rôle est bourré de chausse-trappes. Chapeau, Kirsten !! Par contre, pour ce qui est de la "physique amusante" (la fusion ? "the sun in the palm of my hand" !), c'est assez risible en effet. M'enfin... Les clins d'oeil aux classiques du cinéma ne manquent pas non plus, avec au sommet de tous King kong. Et les petites trouvailles parsèment le film, comme la scène de l'ascenseur ou celle de Spiderman qui n'arrive plus àvoler ("I'm back !!... My back !!"). Un troisième épisode est déjàun chantier, mais il semble que Sam Raimi ne soit pas sur les rangs pour le réaliser. C'est bien dommage, car c'est sûrement lui qui a réussi a faire de ce film ce qu'il est, avec autant de personnalité.

Le générique de Kyle Cooper (auteur notamment du générique de Se7en), qui a nécessité un an de travail, est très beau et met en valeur les dessins d'Alex Ross (un habitué des comics). On sent bien, derrière le montage rapide et le jeu des couleurs, tout le travail de défrichage qui a pu être réalisé depuis des décennies par Saul Bass, auteur de nombreux génériques de référence, comme celui de Sueurs froides dont je ne me suis toujours pas remis !! Je reviendrai d'ailleurs un jour sur la mythologie des génériques de films (tout un art...), et sur mon top 5 personnel...

Impressions sur le festival d'Avignon

Oui, j'ai de la chance, et c'est parce que je le sais que j'ai beaucoup goûté mon week-end de 3 jours àAvignon. C'est toujours un bonheur de voir les rues de cette ville s'animer grâce aux touristes et aux compagnies de théâtre chaque année plus nombreuses. Pas d'annulation du festival cette année, mais une mobilisation qui continue, et ce n'est pas un mot en l'air : slogans omniprésents ("Abrogation, Expertise, Négociations"), affiches recouvertes, mobilisation àchaque spectacle etc.

En ce qui concerne les spectacles, j'ai énormément apprecié la performance de Denis Lavant dans Un homme est un homme de Bertolt Brecht (mis en scène par Bernard Sobel). La même équipe m'avait enchanté dans Ubu roi il y a 3 ans, et c'est sur la foi de cette seule impression qui j'ai voulu assister àma première pièce de Brecht, longue de 3h. Je ne regrette vraiment pas. Je passerai sous silence l'autre pièce que je n'ai pas aimée pour dire, en ce qui concerne la programmation off, combien le spectacle des Clones est drôle et fin. C'est du très bon burlesque musical et on passe vraiment un bon moment...

Rendez-vous l'année prochaine pour d'autres émotions théatrales. Et comme le chante Vincent Delerm :
"Dans les rues d'Avignon y'a des projets balèzes
Demain à23h j'vais voir une pièce polonaise"

La dolce vita au mois de juillet

Vu La dolce vita (1960), qui est un film absolument délicieux porté par d'excellents comédiens, dont bien-sûr Marcello Mastroianni (quelle classe !!) et Anita Ekberg. Certaines scènes sont devenues tellement célèbres (le bain d'Anita Ekberg dans la fontaine de Trevi, Marcello Mastroianni sur la plage...) que c'est un vrai bonheur de les voir enfin, et elles y gagnent encore plus de force. L'histoire peut laisser quelque peu pantois mais c'est la force des DVD que de pouvoir, grâce aux bonus, re-situer le film dans le contexte de son époque et lui donner plus de sens. Le commentaire de Michel Ciment est de ce point de vue absolument éclairant. Ainsi, on s'attache mieux àce que nous montre Fellini et qu'il a contribué àtransformer en mythes : la Via Veneta de Rome, la dolce vita, les paparazzi.

J'ai aussi eu beaucoup de plaisir àvoir jouer Magali Noël, que je connaissais seulement pour ses interprétations des chansons de Boris Vian, dont le fameux "Fais-moi mal Johnny !".